Le patrimoine de Chuzelles conserve les traces de nombreuses époques. 

Un tertre gallo-romain en bordure de nationale 7, qui porta des fourches patibulaires puis un moulin, se trouvait au niveau d'une bifurcation du raccourci romain de Vienne à Lyon. 

L'existence d'une nécropole mérovingienne a été confirmée récemment, de même que l'emplacement des fortifications d'un château fort primitif qui donna son premier nom à la seigneurie locale : Formont. 

Le Moyen Age a laissé une chapelle datant de la première moitié du XIe siècle et construite par les moines de l'abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne. 

La fin du XVe siècle, puis les XVIe et XVIIe siècles voient s'élever une quinzaine de demeures appartenant à la bourgeoisie de robe et de commerce viennoise ainsi qu'à la noblesse locale. La plupart de ces gentilhommières sont encore présentes sur le territoire communal et contribuent à le structurer. 

Dans la vallée de Leveau se dressent la haute cheminée et les étages d'un moulin qui est l'un des rares exemples, dans la région viennoise, d'un moulin resté en activité depuis l'Ancien Régime. Après avoir été un moulin à blé, puis au XIXe siècle, successivement moulin à foulons pour le dégraissage des "draps" viennois et papeterie, il a retrouvé jusqu'en 2008 sa vocation primitive de minoterie. 

Dans la dépendance de l'industrie viennoise, une mine de blende (sulfure de zinc) et de galène (sulfure de plomb) fut exploitée pendant quelques années entre 1729 et 1745, sur les pentes du hameau de Pauphile. 

On achèvera ce tour d'horizon par le monument aux morts qui se signale par une inscription et un système de décoration à tendance nettement pacifiste. 

La chapelle Saint-Maxime

Elle est un point phare du patrimoine du Pays Viennois. Edifiée dans la première moitié du XIe siècle par les moines de l'abbaye de Saint-André Le Bas de Vienne, elle a conservé son aspect primitif. 

Son saint patron, moine à Lerins puis évêque de Riez en provence, est porteur du patrimoine spirituel du monde chrétien méditérannéen à la fin de l'empire romain. Le pèlerinage, officialisé par une bulle papale au XVe siècle, s'est maintenu jusqu'à nos jours, en dépit de quelques périodes de désaffection. 

En écho à la fresque de l'abside représentant le Saint dans son activité de thaumaturge, des expositions y sont organisées. Son accoustique très pure permet d'y écouter des concerts de qualité. 

Un peu d'histoire sur la Chapelle Sainte Maxime.pdf

L'église St Hippolyte

Quant à l'église du village, sous le vocable de Saint-Hippolyte, des éléments anciens de construction y ont été conservés (fenêtres et voûtes en ogives). Sa partie Nord remonte peut-être au XIIe siècle. Une de ses cloches est datée de 1584. Les travaux de rénovation du début des années 60 lui ont fait faire un bon en avant en l'inscrivant dans le sillage de Vatican II. 

Dépouillée de son décor du XIXe siècle, elle s'est ouverte à des oeuvres d'art et un mobilier religieux original à forte charge symbolique.

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